Un leader doit-il apprendre à s’effacer ?

C’est le parti pris de Clémentine Piazza, dans son article paru dans le Harvard Business Review France.

Elle y argumente l’importance pour les leaders de savoir se mettre en retrait pour laisser la mission de leur organisation prendre le devant de la scène. Elle argumente que le véritable leadership ne se mesure pas à la lumière que le leader attire sur lui-même, mais à sa capacité à propulser l’ensemble de l’équipe vers un but commun.

 » Lorsqu’un dirigeant incarne tellement son entreprise qu’elle lui est automatiquement associée, c’est forcément dangereux. Tout d’abord parce que c’est faux : une entreprise est toujours le fruit d’un travail collectif. Ensuite parce qu’une personne est toujours moins puissante qu’un collectif en mouvement. »

Elle ajoute : « Penser son entreprise comme si on devait la quitter est une immense source d’efficience car cela conduit à constituer un comité de direction excellent et solidaire. »

L’une des clés mises en avant ? La valeur du silence dans le leadership. Un leader efficace sait quand parler et quand écouter, reconnaissant que c’est souvent dans le calme que les idées les plus profondes émergent.

Ces principes sont essentiels et peuvent être questionnés lors de journées de cohésion d’équipe. Avec ou sans les chevaux, les participants peuvent expérimenter l’art de s’effacer. Nombreux sont ceux que l’on demande de réaliser en silence. Qu’il s’agisse de l’humain ou du cheval, cet adage se révèle particulièrement vrai : « Le silence permet d’avoir vraiment accès à l’autre, de le comprendre. (…) Le silence est à la source de la qualité principale des leaders de l’ombre : le discernement. Se taire, écouter, observer pour distinguer les signaux faibles, la valeur informelle, les émotions… « 

L’équi-coaching est un merveilleux outil pour expérimenter ces attitudes fondamentales. Les mises en situations mettent les dirigeants et leurs équipes dans des situations où la collaboration et l’écoute sont nécessaires pour réussir ensemble. Les coachs prennent ensuite le soin d’interroger le groupe sur ce qu’il vient de vivre et comment ce qu’ils ont pu expérimenter pourrait améliorer leur quotidien professionnel.

Pour explorer davantage ces idées nous vous recommandons l’article complet sur HBR France : Lire l’article complet.

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